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    Arrivés de nuit, nous avons été impressionnés par la largeur des trottoirs, la propreté de la ville mais au réveil en déambulant dans les rues pour essayer de s'apprivoiser la vie vietnamienne.....nous avons compris que les trottoirs servaient de piste ou de parking pour les engins à 2 roues, vélos, mobylettes, pousses pousses , vélos pousse et que les piétons n'étaient pas les rois. Je n'ai jamais vu une telle circulation: impressionnant, délirant ....ils klaxonnent continuellement et traverser une rue relève du défi . Pas de respect des feux rouges, des priorités, des passages piétons ....il faut passer coûte que coûte. Quel stress ces traversées de la mort!! A quoi ressemble le trafic? Imaginez Paris sans métro et imaginez toute cette population dans une voiture, à vélo , en mob et vous aurez une vision apocalyptique de la circulation de Ho Chi Minh.

    Les mobylettes sont nombreuses et permettent de tout amener, des montagnes de fruits, de fleurs, de chaises, de  cartons, de produits alimentaires......

    De nombreux jardins publics entourés de haies d'hortensias, d'hibiscus et très verdoyants permettent de s'asseoir et de respirer au calme. La population y est présente , ils y mangent assis par terre, font du sport car chaque espace vert a des appareils sportifs ( vélo elliptique, plaquette tournante pour abdos et fessiers.....) 

    Quel délire .....

    Les bâtiments s'enchevêtrent les uns aux autres....les vielles constructions se mêlent à celles ultra modernes laissant au spectateur une douce image de charme. Sur les trottoirs, les cafés sortent de petites tables en plastique pour manger ou déguster un thé et les marchands ambulants déballent leurs objets. Sur ces espaces ,on trouve de tout: journaux, fleurs, beignets, boissons, cigarettes, articles kitchs, noix de coco, épis de maïs, cartes postales, jouets, éventail, chapeaux vietnamiens encore portés par les femmes de notre génération. Nous avons même notre vendeuse de journaux français attitrée, elle nous reconnaît et vient vite nous sortir les derniers journaux arrivés ....moins chers qu'en France et avec seulement 2 jours de retard!!!

    J'aime marcher dans cette ville même si l'atmosphère est bruyante. J'ai l'impression que plusieurs modes de vie s'y mélangent et que chacun y trouve une place.

    La nourriture nous a surpris  par sa  finesse , sa légèreté .... la cuisine vietnamienne n'est plus une fable pour nous mais une réalité. Quel plaisir ces repas pris pour des sommes modiques. N'oublions pas que le salaire minimum au Vietnam est de 150 € environ. Fondues de bambou, salade de lotus, viande cuite sur des tables transformées en barbecue , quelle explosion en bouche de tous ces parfums amenés par les différentes épices.....la saveur est encore présente sur mes papilles . Le plus dur est de se servir des baguettes.....instrument national.

    Nous visitons les musées, la barrière de la langue nous laisse dans une attente d'informations car les descriptions en anglais sont succinctes mais nos yeux dévorent. Je ne ferai pas de photos de musée....l'art est très subjectif et les photos retraçant l'histoire de la guerre peuvent être trouvées ailleurs. L'émotion est telle devant ces horreurs qu'elle ne peut laisser place qu'à du voyeurisme. 

    Avant de partir, je rajouterai quelques photos des monuments historiques.

    Hier soir, nous avons franchi les portes d'un jazz-bar.....c'était fabuleux, musique au top, ambiance feutrée , cocktails divins.....                      


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  • Depuis enfant, je rêve de visiter ce pays.....sur les vitres givrées de ma chambre, j'imaginais des chapeaux, des pousses-pousses. Ces dessins imaginaires scintillaient sous les rayons du soleil  pénétrant doucement dans la pièce. 

    Ma lecture de l'Amant de Marguerite Duras n'était pas un hasard....je voulais aller plus loin dans les rêves. Les films "Indochine",  "l'Amant "et d'autres m'ont permis d'alimenter ces désirs secrets. Était-ce un goût prononcé de l'exotisme, d'images féeriques, de légèreté profonde, d'amours clandestins??? Vous savez, ces petites bulles qui nous transportent dans une existence vraiment choisie et que l'on ne peut contempler que de son intérieur.

    J'imagine, je lis, je pense Saigon......je suis sûre que je vais être déçue .....mon imaginaire est allé trop loin. Mes images ne peuvent absolument pas ressembler à la réalité , si belle soit-elle.

    Nous voici arrivés à Ho Chi Minh prêts à envahir les rues, les musées, le ventre de la ville.  


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  • Hô-Chi-Minh-Ville nommée jusqu'en 1975 Saïgon ou antérieurement Prey Nokor (quand elle appartenait à l'empire khmer), est la plus grande ville du Viêt Nam et son poumon économique, devant la capitale Hanoï.

     

    Hô-Chi-Minh-Ville dont le statut correspond à celui d'une province vietnamienne, se divise en 19 arrondissements et 5 districts possédant une superficie de 2 090 km2 pour une population de 7 400 100 habitants (2005).

     

    Elle se trouve sur les rives de la rivière Saïgon, à proximité du delta du Mékong et est la métropole du Sud du pays. Elle n'était à l'origine qu'un village de pêcheurs khmer et devint à partir du xviie siècle une ville de peuplement vietnamien et chinois , sous l'impulsion de la cour impériale des Nguyên à Hué. Pendant la colonisation française, elle fut d'abord la capitale de la Cochinchine, puis celle de l'Indochine française de 1887 à 1901. Après la partition du pays issue de la fin de la guerre d'Indochine, Saïgon devint la capitale de la République du Việt Nam (dès 1954).

     

    Pendant la guerre du Viêt Nam, Saïgon était le siège du commandement américain ; son activité économique fut également dopée par la présence de centaines de milliers de soldats américains et son port était embouteillé par l'arrivée d'énormes importations de matériel. Sa prise par les communistes le 30 avril 1975 (chute de Saïgon), marqua la fin du conflit, et les vainqueurs débaptisèrent la ville au profit du nom de leur « leader » historique: Hồ Chí Minh.

     

    Avant de devenir vietnamienne, Saïgon était le plus important port du Cambodge, sous le nom de Prey Kor. Occupé par des Annamites dès le xviie siècle, le site est alors baptisé Saïgon, puis entouré de murailles au xviiie siècle, avant d'être conquis par les Français en 1859. Saïgon sera alors connu pendant des années comme le « Paris de l'Extrême-Orient », bénéficiant d'un urbanisme espacé à la française.

     


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